Après le rattachement de Nice à la France, le développement de la ville, pose le problème de son alimentation en eau potable. Après plusieurs projets, le Ministère des Travaux Publics approuva le 14 juin 1880 la solution du canal de la Vésubie. Les travaux ont nécessité l’emploi de 400 ouvriers et ont été terminés en 1895. Cet ouvrage amenait l’eau potable à Nice depuis le barrage de Saint-Jean la Rivière sur le cours de la Vésubie l’un des affluents du Var (altitude 271 m), jusqu’à l’église de Gairaut (altitude 245 m). Long de 32 km 700 ce canal représentait pour l’époque une prouesse technique. Accroché le plus souvent à ciel ouvert en flanc de montagne il franchit tous les obstacles en tunnel ou en siphon, avec une cote parfaitement maîtrisée. Le tracé étant établi sur des propriétés privées, il n’est pas possible d’y accéder.