Château

Depuis le XIème siècle jusqu’en 1792, le terroir de Saint-Blaise est propriété de l’abbaye bénédictine de Saint-Pons. Son château naît vers 1230 dans un contexte de guerre entre nobles et Comtes de Provence. D’abord forteresse isolée, il devient centre de protection d’un habitat regroupé. Il connaît une époque glorieuse de 1232 à 1262 et reste très actif jusqu’au milieu du XIVème siècle. A la fin du Moyen Âge, suite aux guerres et aux épidémies qui ont dévasté la région, Saint-Blaise devient un lieu inhabité. Le château est déserté mais il n’est pas détruit. Aujourd’hui, ses ruines encore imposantes qui surplombent le village, dominées par un donjon carré de 14 mètres de hauteur, se dressent sur le Mont Cima. Des restanques situées en contrebas du château abritent encore sous la végétation, des ruines de l’ancien village.

Accès pédestre au château

De la place du village, remonter sur la RM14 et prendre les escaliers jusqu’au moulin musée (grande bastide à la façade rose en amont de la statue de la porteuse d’eau, ayant un portail en arche). Suivre le chemin de l’Amandier sur environ 300 mètres, se terminant en cul de sac. Un petit sentier commence sur la droite en lacets serrés. Puis, à un petit replat, il se divise en 2 branches. Utiliser le sentier de gauche qui traverse une petite forêt sur 300 mètres environ, puis changer radicalement de direction (sud-ouest) pour s’élever et découvrir les ruines du Castel.

L’association « Le Castel » pour la sauvegarde du château de Saint-Blaise

Aujourd’hui, bien qu’encore imposantes, les ruines ont bien diminué comparées à celles que l’on pouvait voir encore sur des cartes postales du milieu du 20e siècle. En 2008, constatant la menace d’effondrement de la tour, la mairie de Saint-Blaise a acheté ces vestiges à leur propriétaire afin que ce précieux patrimoine jugé par Jean-Claude POTEUR « exceptionnel par sa conservation et l’ancienneté de l’architecture » ne disparaisse. En 2011, une « association pour la sauvegarde du château de Saint-Blaise » s’est créée afin que ces vieilles pierres portant la mémoire d’un Moyen Âge, ô combien tourmenté, puissent revivre.

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